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Keith Haring

Avec un style simple et épuré, Keith Haring est l’un des artistes américains les plus connus. Ses peintures murales colorées et ses sujets reconnaissables entre tous sont devenus des icônes du Street Art.

Biographie de l’artiste

Keith Haring est un artiste américain né en Pennsylvanie en 1958. Dés son enfance, il s’intéresse à l’art et au dessin grâce à son père qui était auteur de bandes dessinées.

Haring commence sa carrière d’artiste à New York où il déménage pour étudier à la School of Visual Art. Dans ces années, Keith Haring débute comme artiste grâce à des fresques faites dans le métro. L’artiste commence à se faire connaitre dans les années 80, période durant laquelle, à New York, on observe la renaissance de la peinture.

En effet, la peinture revient sous une forme différente. Le support change ! Les artistes n’utilisent plus la toile mais les murs, surtout ceux du métro.

Un nouveau courant artistique naît : le street art. Il s’agit d’un art qui devinent public. Les œuvres sont à la portée de tous et, grâce à cette particularité, le système traditionnel de l’art est bouleversé.

Au contraire des institutions artistiques, le street art ne crée pas une distinction entre art riche et art pauvre.

S’inscrivant dans le même courant que ses contemporains Andy Warhol et Jean Michel Basquiat, Keith Haring, connu pour son militantisme et ses œuvres à message politique fort, est considéré comme l’un des artistes qui ont marqué le plus le monde du street art.

Keith Haring : œuvres et style

Les représentations les plus importantes et récurrentes d’Haring sont notamment les chiens aboyeurs, les cœurs et les iconiques personnages stylisés, véritables signatures de l’artiste.

Ses œuvres, colorées, dynamiques, audacieuses, proches du mouvement de la figuration libre, dépeignent souvent des fléaux actuels tel que le racisme, l’homophobie, l’armement nucléaire ou encore le Sida, dont est prématurément décédé l’artiste à l’âge de 31 ans.  

“Je veux détruire le Mur de Berlin en le peignant”

Tuttomondo : la fresque d’Haring à Pise (Italie)

Engagé et cosmopolite, Keith Haring a su profiter de son succès et de sa notoriété pour laisser sa trace à travers le monde.

Certaines de ses fresques peuvent aujourd’hui être observées à New York, Sydney, ou encore à Pise avec sa célèbre Tuttomondo, l’une des rares œuvres de l’artiste portant un titre. 

L’origine de l’œuvre Tuttomondo est intéressante. En 1989 Keith Haring est invité en Italie par un jeune étudiant de Pise à découvrir sa ville. L’artiste a décidé de réaliser cette fresque sur le seul mur disponible, celui de l’Eglise de Sant’ Antonio Abate.

Après avoir trouvé un accord avec la municipalité et le pasteur, l’artiste commence à réaliser la seule fresque à laquelle il donne un titre mais aussi la seule à ne pas être finie en un seul jour.

En effet, la réalisation de cette œuvre lui a pris une semaine. L’artiste a commencé à blanchir le mur qui avait été ruiné pendant la Deuxième Guerre Mondiale et a représenté ses petits hommes cernés de noir devenus iconiques.

Ensuite, avec l’aide d’un groupe d’étudiants et d’artisans d’un laboratoire de vernis qui ont mis à disposition de l’artiste les couleurs nécessaires, Haring a peint ses petits motifs. 

Le résultat est une fresque pleine de couleur qui représente 30 figures qui veulent célébrer la liberté et la paix dans le monde.

Crack Is Wack à New York

Une autre fresque visible dans un espace publique est Crack Is Wack à New York. Réalisée en 1986 à New York, cette œuvre a pour but d’attirer l’attention sur la problématique et la gravité du fléau du crack sévissant durant ces années-là dans la métropole américaine.

Le lieu ne fut pas choisi au hasard puisque l’œuvre se situe sur les murs d’un terrain de sport de Harlem, zone parmi les plus touchées par le problème. Au centre de l’œuvre il a l’écrite « Le Crack est une cochonnerie » et autour on peut voir des crânes (symbole de la mort) qui sont dévorés par le démon de la dépendance.

Keith Haring et le Mur de Berlin

Dans la même année que la réalisation de Crack is Wrack, l’artiste a peint 300m du Mur de Berlin à la demande du Mauermuseum, le musée qui s’occupait de documenter l’histoire du Mur de Berlin.

L’artiste a profité de l’occasion pour réaliser une œuvre qui était le symbole de l’union entre l’Allemagne de l’Est et l’Allemagne de l’Ouest. L’œuvre devient ainsi un exemple de l’art comme moyen d’expression sans limite.

La fresque représente les iconique petits bonshommes de l’artiste colorés en rouge et noir sur un arrière-plan jaune. Ces trois couleurs, mis ensemble, reprennent les couleurs du drapeau allemand.

Les petits bonshommes sont unis l’un à l’autre par les mains et les pieds formant une chaîne humaine à symboliser la paix et l’union

Le lendemain, l’œuvre a été taguée avec un verni gris sans doute comme signe de protestation envers la nationalité américaine de l’artiste.

Se référant à cette fresque, l’artiste a déclaré « je veux détruire le mur de Berlin en le peignant ». Quelques années après, la prédiction de Haring est devenue réalité. En 1989, le mur de Berlin est détruit.

Au fil des années, le succès de l’artiste n’a fait qu’augmenter et a tout de suite été apprécié par la critique. Les œuvres d’Haring sont exposées partout dans le monde et l’artiste est souvent mis à l’honneur dans des expositions lui étant entièrement consacrées.

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